• Remontée de trésor - suite

Je pensais que c'était simple de faire développer une pellicule dans un pays développé. Et bien non, pas en 2008. On lit de la science fiction quand on a quinze ans, on se dit qu'on aura des voitures volantes en l'an deux-mille, qu'on pourra acheter sur une borne automatique des billets pour Jupiter, ou qu'on aura éradiqué toutes les maladies. Que neni, on est pas cap' de développer une simple petite pellicule impressionnée "analogiquement" alors qu'au même moment, certains débattent de la théorie des cordes et des supercordes, que d'autres s'amusent avec des accélérateurs de particules qui peuvent créer des trous noirs. Et en Suisse figurez-vous les trous noirs !! Bref. J'ai mon sésame !! Chez Camara, on m'a regardé comme si je sortais d'une campagne où le téléphone serait encore avec un cadran qui tourne. "Ah oui, vous avez une pellicule préhistorique".. ou un truc du genre. Chez Camara, la feuille qui était accrochée au mur, et ben "elle y est plus". "Oui ! l'adresse était dessus, c'est balo, et je l'ai pas noté comme une gourde...Vous avez internet ?" "Inter quoi ?". "Vous regardez sur Google, il reste un seul labo. Il est en Suisse". En Suisse ! Ils sont incroyables ces suisses quand même. Un labo certainement planqué dans les bunkers anti-atomiques près de Signal de Bougy (c'est joli ce coin, je lisais de la science fiction justement là-bas vers 15 ans). J'ai la pochette pré-payée depuis quarante ans, il suffit de la remplir, je fais donc un saut dans le temps, la pellicule bien à l'abri dans son petit matelas, et j'envoie le tout demain par la poste. Reste plus qu'à attendre patiemment le retour, si retour il y a... Je suis rassuré pour les générations futures (voir post précédent), on pourra toujours développer dans 7000 ans des pellicules Kodachrome et mieux comprendre pourquoi notre civilisation a pratiquement disparu (sauf en Suisse naturellement). Ils sont patients en Suisse, et ils ont des montres, eux. Et les particules ? ils les accélèrent, on sait jamais. Suite dans un prochain post, quand le voyage dans le temps sera achevé, je vous dirai...

[+1::458]

• Opération remontée de trésor

Le bathyscaphe des méandres techniques est lancé. Opération : sortir des images vieilles de 40 ans dans une pellicule Kodak (voir post précédent). Appel 1 : le copain qui a un labo : Il m'indique que c'est une Kodak, aucun labo autre que Kodak ne peut développer du Kodak... Clic Appel 2 : Kodak : "Ah non, monsieur, nous ne pouvons pas développer cette pellicule Kodak..." Moi : "Je suis bien chez Kodak ?". Kodak : "Oui, oui, mais nous n'avons pas l'équipement pour (j'appelle à une station Kodak, enseigne de 5 mètres par 1,25 environ). Moi : "Je peux m'adresser où alors ?". "Essayez les photographes en ville, ils envoient le tout à des grands laboratoires, c'est mieux". "C'est justement ce que je voulais éviter, je me rapproche d'eux" Clic Appel 3, chez Camara : J'explique la situation. "Il faut passer Monsieur, mais il me semble que la chimie n'existe plus, donc, je crois que votre trésor va rester enfermé pour toujours. Passez toujours au magasin, que je regarde le type de pellicule, perdu pour perdu, on peut peut-être leur envoyer quand même..." (je pense, comment vont faire les générations futures et lointaines, quand ils trouveront des pellicules, des Ipod, des CDrom, des disques durs, sans chimie, sans cables adéquats, sans électricité.... Notre civilisation s'est construite sur l'abandon de la trace à la postérité. L'information et le savoir vont disparaitre. J'angoisse terriblement.. "Y a-t-il quelqu'un sur cette planète qui pourrait m'aider...") Clic Je prends les clés de contact et descends en ville maintenant... J'en saurai plus. La suite au prochain post...

[+1::457]

• Objet vintage

Parmi les innombrables petits objets chinés aux puces, sur les marchés des vide-greniers ou lors de braderies, certains me sont rêver. Par exemple, cette boite Kodak "Film Kodachrome II pour diapositives couleurs. Lumière du jour ou lampe-éclair bleue". La boite est en métal, la pellicule exposée, prête à être développée. La notice est encore pliée à l'intérieur, ainsi que l'enveloppe matelassée et sa petite patte de fermeture en métal caractéristique. A noter que le carton précise : "Asa 25, conserver au frais, développer sans retard. Process before Octo 1969...". J'hésite à déposer à mon laboratoire une pellicule exposée il y a quarante ans, mais si on peut récupérer quelque chose, ce serait intéressant de découvrir un passage de la vie de gens inconnus, peut-être disparus sur ces 36 diapositives. Je me donne quelques semaines pour réfléchir et déciderais peut-être de passer par les services d'un artisan qui saura mieux sauver ou récupérer des bribes de lumière de cette époque, plutôt qu'un laboratoire industriel qui jetera tout à la benne... Si les photos le permettent, je publierai le résultat ici, qui sait, s'il s'agit de portraits, des personnes pourront reconnaitre des gens de leur famille...

[+1::456]

• Paris en dessin

Paris en dessin, voilà une idée qui me séduit. Mon style BD se prete à l'architecture haussmanienne et le jeu des couleurs permet de s'amuser à placer la même scène de jour.. comme de nuit. J'avais déjà fait un dessin dans ce genre il y a longtemps, sans avoir continué à creuser le sillon... Ici, nous sommes Avenue de la Grande Armée, à Paris. Ce style de dessin peut être agrandi à l'infini sans pixellisation (pas celui-ci, il est en jpeg, bande de petits malins ^^, mais l'original bien sûr). La recette : vectoriser le dessin au pinceau, tout simplement... La mise en couleurs est composée de feuilles de styles successives, il est ainsi très rapide d'affiner les couleurs entre elles, afin d'obtenir le résultat escompté.

[+1::456]

• L'Atelier écologique

J'ai décidé de changer de système de chauffage dans l'atelier. Actuellement, je brule du gaz, en bouteilles, le rendement est faible, les bouteilles sont lourdes, chères, et les stations sont toujours à sec. De plus, l'origine du gaz est très certainement russe, il vient de loin, l'impact carbone pour le transformer et le transporter est loin d'être nul. Pour compléter ce faible rendement, j'ai aussi un petit chauffage électrique soufflant. Rendement faible également pour de l'énergie en grande partie nucléaire (moi qui ait milité si longtemps contre...). L'impact sur la nature est là aussi désastreux. Pour refroidir les turbines, des millions de metres cubes d'eau douce sont prélevés dans la nature, et sont rendus tièdes, attaquant un peu plus les fleuves dejà malmenés par ailleurs. Ne parlons pas des déchets extremement toxiques, qui sont un tel pari sur l'avenir, qu'il me semble illusoire d'imaginer des stockages fiables sur des milliers d'années. L'hiver continue approche, il faut penser à revoir le chauffage. Cette année, c'est décidé, installation d'un poële au bois, c'est plus écologique et ça sent tellement bon. Brûler du chêne, du charme et du bois d'autres essences, quoi de plus naturel. Le CO2 contenu dans le bois revient à la nature, et pour chaque arbre coupé, deux sont plantés dans nos forêts. L'année prochaine, je m'interesserai à tapisser le toit de panneaux solaires, afin de rendre l'atelier absolument éco-indépendant. Récupération de l'eau de pluie, éoliennes de jardin, fabrication de compost et traitement des déchets de l'atelier seront les derniers maillons d'une vision écocitoyenne au quotidien. Mes fournisseurs quant à eux (jamais situés au dela de 50 km, afin de réduire l'impact carbone), utilisent dejà des encres végétales, des vernis sans produits chimiques, des papiers recyclés, et ont modernisé leur chaine de recyclage déchets. Enfin, pour parfaire le tout, un véhicule propre - hybride - est à l'étude. (en remplacement d'un tacot fonctionnant à l'essence... en attendant la vraie révolution des véhicules tout électriques performants au niveau autonomie, et si possible, fabriqués dans un rayon de moins de 500 kms...)

[+1::455]

• la peinture bleue

j'adore les outrages du temps sur les cabanes en bois de l'ile de Ré ou Oléron. La peinture bleue écaillée, le bois vermoulu attaqué par le sel. La patine du vent sur ce bois flotté détrempé uniquement par de l'eau douce de la pluie. Certaines cabanes s'effondrent sur elle-même, d'autres semblent abandonnées, avec de vieux sacs d'huitres, des cordages mangés, des petits bateaux rouillés jetés devant... Je n'étais pas le seul, ce jour là, à réaliser des close-up, un petit groupe d'adolescentes s'amusaient à prendre la pause un peu plus haut, en riant comme les oiseaux habitant par là...

[+1::454]

• Salon des antiquaires Paris

Avenue de la Grande Armée. Les voitures circulent sur quatre files, les scoots slaloment, il est 18 heures.. heure de pointe. Je passe par là pour repêcher l'A14, et le long de cette avenue, je vois le Salon des Antiquaires. Des dizaines de stands, sous tentes chauffées, spacieuses, avec des trésors à l'intérieur. Vite, trouver une place. En me baladant rapidement, je vois des objets hétéroclytes un peu partout, des stands spécialisés dans les couteaux en argent de Christople, ou d'autres dans les léopards grandeur nature en argent. Rien de vraiment accessible, un froid de canard en plus dans cette artère pleine de courant d'air, peu de monde s'arrête, d'ailleurs, je repars moi aussi dans mes penattes.

[+1::453]

• L'art des rails

Rouen aujourd'hui. La périphérie, c'est un grand n'importe quoi, mais c'est intéressant malgré tout, il y a matière à faire quelque chose de graphique. En passant au-dessus de la gare de fret, j'en ai profité pour prendre quelques clichés de ces trains rangés en apparent désordre, installés sur des rails rouillés en apparent désordre aussi. D'ailleurs, l'ensemble m'a évoqué quelque chose proche de l'abandon, du désastre, de la fin... et j'étais content de le remarquer. Pour accentuer cette impression, j'ai retravaillé les photos, avec un zeste de feuilles de styles mi-solarisation, mi saturation. La mise en avant du balast qui devient une sorte de rouille fluo, des lumières qui semblent saturées de soleil brulant, reellement brulant, et un esprit oldstyle chic. Des clichés... bousillés juste pour être raccord...

En rentrant, je me disais que j'aurais du sauter cette petite barrière en métal rouillé pour prendre encore plus de matière métallique et grinçante. J'y retournerai.

[+1::453]

• Passerelle, quai Branly

[+1::452]

• Un oeil vert de cristal

Et dire que j'ai cet oeil vert, un morceau de cristal travaillé par le maitre verrier Leperlier, avec moi depuis dix ans. Ce morceau de cristal fait partie d'une sculpture en aluminium d'une grande pureté. Un oeil vert. En cristal. J'aime bien les yeux clairs, bleus, verts et pairs. Cet oeil est-il bleu, vert ou pair ?

[+1::451]

• Abstract 3

Un peu de fantastique dans la nature, avec cette recherche graphique...

[+1::450]

• Terrasse en jardin

Une belle lumière dans les jardins japonais du Musée du Quai Branly. Envie de m'arreter à cette terrasse, avec ces couleurs de la nature chatoyante...
Sinon, j'ai constaté que les gros insectes en inclusion dans les pavés de verre, au sol de ce jardin exotique, avaient bien sûr été cassés... De bonnes idées de l'architecte, mais non conformes aux contraintes de la réalité. (Inclusions dans du kevlar... peut-être ?)

[+1::449]

• Paris insolite

En plein Paris, un cheval garé en double file, devant la Tour Eiffel....
Autrement, il y a avait aussi une tribu de Segway, une voiture électrique, et une immense carte de l'Europe d'environ un tiers d'hectare, sur laquelle ou pouvait voyager en trois pas de pays en pays...

[+1::448]

• Paris Amériques, Paris Asiatiques

Venir à Paris en voiture, de plus en plus compliqué. Je me gare Place des Etats-Unis, dans le 16è, entre le Trocadéro et l'Etoile. Cette place est toute calme, une belle lumière ce jour pour faire des photos. Ça tombe bien, je suis équipé pour.

Je descends vers le Seine et passe devant le Musée Guimet, le Musée National des Arts asiatiques. Tiens, je rentre. Aïe, appareils photos interdits. Quel bel endroit... Dans le catalogue, je vois que la prochaine expo sur le Japon commence la semaine prochaine... Je vais revenir. Les gens sont gentils, le lieu est calme, j'avais loupé cet été l'expo Hokusaï, on ne m'y reprendra pas.

A deux pas de Guimet, le Palais de Tokyo. Le choc. Cela faisait longtemps que je n'étais pas passé par là. Tout est graffité, sale, plein de détritus, on dirait qu'il est à l'abandon. Je n'ai pas pu entrer, déçu.

Quais de Seine, des péniches (le rêve), certaines transportent leur jardin, presque japonais, dans l'esprit...

J'emprunte cette passerelle pour emjamber la Seine. Bateaux-mouches, péniches, vedettes, ça circule sur l'eau...
Dans le sable au bout de ce pont, on trouve même des bijoux, pour peu qu'on regarde au bon moment par terre...

Musée du Quai Branly, les arts asiatiques (entres autres), avec une expo sur le japon en ce moment. Etant donné le temps magnifique, j'ai préféré flâner dans le jardin japonais autour du Musée.


Des plantes magnifiques, des champs de bambous très fins, à fleurs... Des couleurs orange-feu, jaunes, brun, vert fluorescent... Eclaboussé de couleurs et de douceur dans ce lieu calme, à l'ombre d'un batiment délirant, composé de gros blocs de métal...



Du Quai Branly au mur de la Paix, quelques centaines de mètres. Un endroit étonnant, constitué de verre et d'acier, recouvert de typographie de toutes les langues du monde. En arrière plan, une certaine Tour. Je décide de revenir par le Champ de Mars et je découvre...

... des étrangers en train de pique-niquer sur le champ de Mars, tranquillement. "Where do u come from" bredouille-je. "United States". Okay, les yankies ne perdent pas le nord, en dégustant du fromage (j'ai regardé, on leur a vendu le plus coulant), vin rouge, paté, terrine et champagne. La maréechaussée est venue gentiment les déloger, leur indiquant qu'on peut piqueniquer, mais pas installer une table et des chaises ici. Ah bon ? Les américains ont essayé de les amadouer en les invitant, mais non, ça n'a pas marché...

Un peu plus tard, sur le trocadéro, un chowchow, chien asiatique s'il en est. J'adore uniquement ce chien-là.

Balade commencée par les Etats-Unis et achevée avec des yankies, mais une balade bel et bien asiatique avant tout.
[+1::447]

• Paris charmant

"... Magnifique pont en fer du métro aérien, enjambant la Seine. Un pied rive droite, pas très loin de la Maison de la Radio, un pied sur l'Ile aux Cygnes, un coin romantique à souhait ..."

Sinon, j'ai remarqué que faire des photos à Paris est d'une facilité déconcertante, tant cette ville-musée est photogénique... Preuve en fin de semaine avec une nouvelle série sur Paname, comme je les aime[+1::446]

• Les ridivouis

"... les vacances sont déjà loin, et pourtant, très envie de partir encore en vacances, s'amuser à laisser des empreintes de pas dans le sable chaud, de passer les journées à ne rien faire du tout, juste dessiner sur un petit bloc des 'ridivouis*', avec un kurétaké... Envie de regarder les nuages se déplacer, et rêver d'une vie au soleil, loin des crises economico-urbaines, sur une île, en autarcie ..."

Sinon, j'ai remarqué que le bord de mer m'inspirait plus que la montagne, plus physique, du coup, à la montagne, j'ai plus d'énergie pour penser, et moi, j'adore penser, même à rien.[+1::445]
(*) Ridivouis : Ah oui, je vous ai pas dit, mais j'adore inventer des mots. Déjà au lycée, je n'étais pas tout à fait compris des profs parce que j'inventais des mots nouveaux. En fait, j'adore inventer tout. Les ridivouis, à vous de deviner pardi !! (et j'adore jouer, en plus)

• Palissades

"... l'œil doit naturellement trouver où commencer la lecture, me disait toujours mon professeur de communication graphique... Au premier regard donc cette palissade toute tagguée n'est pas très engageante, avec un Nik la police bien placé en plein milieu... Une vieille bicoque abandonnée en plein bourg, sur cette ile, je pensais au proprio, qui a tellement finit de jeter l'éponge qu'il a peut-être passé l'arme à gauche depuis longtemps..."

Sinon, en regardant de plus près, les petits graffitis sont faits au Tipex ! Amusant tout plein. Quel rebelle fait des graffitis au tipex ?... Je commence à lire cette suite de prénoms masculins, féminins, des petits cœurs partout, des phrases très courtes, des bribes... "La présence du Collège à côté" me lance un passant goguenard qui me voit détailler chaque petit mot d'amour... Sourires.[+1::444]

• Dejà en train de sentir les fleurs

"... en farfouillant dans les boites à chaussures de vieilles photos noir & blanc chez papa, je suis tombé (entre autres) sur cette photo (de moi) en train de prendre l'air dans le jardin de mon enfance..."
Sinon, je me demandais pourquoi les photos noir & blanc sont toujours rangées en vrac (ranger en vrac, voilà une belle idée !) dans les boites à chaussures. Peut-être parce que c'est beaucoup plus amusant d'avoir une lecture non linéaire des choses du passé, et surtout parce que construire des albums, ça prends un temps fou. Ouvrir une boite à chaussure de vieilles photos, c'est un peu découvrir un trésor inestimable non ?
[+1::443]

• Nu pieds sur un kakémono

"... pas facile de donner un titre aux créations, si prouvé qu'il soit nécessaire de le faire. Tenez par exemple, ce kakémono, mélange de lavis et de fusain sur une sorte de toile buvard indéchirable, et bien ce kakémono n'a pas de titre... Aucune importance me direz-vous. Ce qui importe, c'est le sujet, l'harmonie des couleurs ou le traitement. Oui, mais moi, je mets toujours un titre sur mes travaux, ça me permet de savoir dans quel état d'esprit j'étais. Et puis, l'écriture, le verbe, c'est aussi important que le geste. Une sorte de chorégraphie qui passerait autant par le cérébral que par le mouvement en somme..."

Sinon, en plus de faire des photos de bols et de galets aujourd'hui, j'ai donc fait une photo avec mes pieds dessus, c'est pas si souvent....
Demain, c'est autoportrait et fin de semaine, c'est photomaton-antique - dans celui qui est au Palais de Tokyo, promis !
[+1::442]

• Spirale

"... sinon, l'autre fois, on voyait les étoiles, et parmi elles, la planète Saturne, qui brillait intensément au raz de l'horizon, lorsque la nuit fut noire d'encre. Après vérification sur les éphémérides, il s'avère qu'on pouvait distinguer - non pas les anneaux - mais bien Titan. Une simple paire de jumelles 7x50 Nikon en main, je découvrais le satellite, minuscule point blanc près de la planète géante. Les bruits de la nuit, doux et lointains, venaient ajouter de la densité à l'observation...
Un peu plus haut, au zénith, l'amas des Pléïades, mon groupe d'étoiles préférées, nichées dans la constellation du 'Taureau'... Un spectacle quasi quotidien, dont je ne me lasse pas..."

Aujourd'hui, quelques prises de vues esprit zen, dans l'Atelier décapé et rangé parfaitement. Des petits bols emplis de galets doux, ceux que je manipule à longueur de journée pour le son du frottement des pierres entre elles, m'aidant à me concentrer et trouver des idées... mais aussi, des galets plats ramassés sur les plages cet été, disposés en spirale, comme la forme de notre Voix Lactée...
[+1::441]

• Avant la pluie