14 novembre 2007

• Visite d'atelier [ø5]

20 ans entre ces deux toiles. A droite "Jane dans son F2 de banlieue", aérographe sur lin, à l'époque où j'étais addict d'hyperréalisme (en 1985). Une longue période, où le travail sur le détail a laissé place peu à peu à l'essentiel, l'humain. A gauche "Two guys in Paris", acrylique sur lin (grande toile 140x100) laissant naître en 2005 les prémices de "Nonchalance et mouvements d'ailes". Pas de décors, quelques touches de couleurs - graphiques - pour esquisser ces silhouettes, ces ombres, c'est tout. Un long chemin séparent ces deux toiles..

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est énorme 20 ans.

En 20 ans on rencontre de nouvelles personnes, on se fait des amis, on en perd aussi, on déménage peut-être..., on rencontre l'âme soeur, on se marie, on a des enfants, on change de boulot, des personnes proches nous quittent ....

Donc forcément notre vision de la vie change, et de là découle une autre façon de peindre, dessiner, créer...

Je suis toujours en admiration devant les personnes qui savent dessiner, peindre, crayonner !!!!

Pour moi c'est un don .

Félicitations pour ton blog

Anonyme a dit…

Merci pour ce beau commentaire, qui me touche beaucoup. En 20 ans, on apprends surtout à savoir qui on est. Et ce sont les autres, et les épreuves que l'on traverse qui nous y aide. Et forcément, celà se voit dans la création, passer d'un travail laborieux à la recherche de l'essentiel, soustraire au lieu d'additionner, prendre du recul et voir de haut (c'est ce que je peins en même temps...)
Voilà le vrai travail qui a été accompli ses 27 dernières années.
J'ai commencé à peindre à 17 ans, j'en 44 dans quelques jours et je commence à peine.

Anonyme a dit…

Alors bon anniversaire à l'avance... une de mes amies artiste dit que l'important c'est de tracer son sillon. Même si la manière change, l'âme reste non ?

Anonyme a dit…

Oui, d'ailleurs, le média et les outils importent peu. La technique, c'est bien de la metre de coté. On passe son enfance et son adolescence à apprendre la technique et peut-être le reste de sa vie à désapprendre pour ré-apprendre sans cesse en fonction des influences, des attirances, des nécessités, du hasard. Le sillon, j'y suis sensible, c'est l'idée du cheminement qui est important, pas le but évidemment. Un voyage sans destination, juste des rencontres avec soi et les autres...