30 septembre 2007

• 99 francs

Choc cinématographique de ces jours-ci (de l'année, même) : 99 francs. J'ai adoré ce film totalement déjanté, méchant et cynique sur le monde de la pub des années 90. Jean Dujardin incarne à merveille cet homme détestable et glacé, et ses collègues ne valent pas mieux. La mise en scène de l'univers mental de ces protagonistes est absolument effrayant et jubilatoire. Une bande-son d'enfer, des dialogues ciselés, une histoire totalement tragique de ce rédacteur qui pete un cable et se rebelle, un rythme qui colle parfaitement à cette histoire trash....qui fait réfléchir. Génial. Je n'avais pas eu un tel choc depuis Trainspotting ou Bernie...
Pas mal de gens sont sortis en cours de séance, dommage, mais... ce n'est pas un film pour les enfants ! Trash.

23 septembre 2007

• 1er jour d'automne

Et oui, la nouvelle tombe sur les téléscripteurs, c'est l'automne aujourd'hui...
Donc, si on reprends tout depuis le début, l'ordre des saisons est dorénavant le suivant :
- [PRINTEMPS] PRINTEMPS
- [ETE] AUTOMNE
- [AUTOMNE] PRINTEMPS
- [HIVER] AUTOMNE

21 septembre 2007

• C'est combien le Godin ? C'est 2 euros m'sieur

Dimanche, c'était le dernier vide-grenier de la saison. A 11€ les 4 mètres, on s'est fait un peu arnaquer plaisir en prenant un stand à l'Amicale locale. On a pu voir des naifs acheter des meubles cassés (un point de colle, c'est comme neuf), des chercheurs d'or, avec leur lampe de poche, des enfants qui veulent des trucs pour 5 centimes, des collectionneurs à l'affut de l'objet convoité....Arrivés à 6h, on grelottait de froid attendait le chaland, bien content de ce que l'on avait à vendre : des livres pour enfants, des jouets, des vieux bouquins de SF, des vinyles et un Godin. Je me suis cassé le dos en l'amenant ce Godin, je me suis dit, je ne le ramène pas. Il faut qu'il parte. Je vais bien trouver un pigeon quidam qui va m'en débarrasser. On a vu le soleil se lever, on a fait vaguement connaissance avec nos voisins et voisines, qui tous commençaient à vendre gentiment. A midi, on avait vendu les 2 tiers des objets hétéroclites, mais pas le Godin. D'abord proposé à 35€, puis 25€, puis 10€, je me suis dit qu'après tout autant le donner. Entendu sur le stand : "C'est combien le Godin" ; "2€ M'sieur" ; "zêtent surs, c'est pas cher" ; "Voui, c'est fait exprès, mais je peux vous le céder pour 25 si vous préférez" ; "Non 2€ c'est bien, mais c'est cher" ; Ah. 2€ c'est bien, mais c'est cher...
En fait 11€ les 4 mètres, c'est bien, mais c'est cher, mais ça comprend le nettoyage du trottoir. Le Godin est resté là, et nous, nous sommes rentrés.

19 septembre 2007

• Une note durable

Voici ma modeste contribution aux nouvelles pas terribles qu'on nous assene dans le poste. Je rêve d'une harmonie sur Terre, d'un développement et d'une communication durables... Mode d'emploi, on prend une feuille de papier bouffant, quelques crayons de couleurs, un petit pinceau, des petits godets d'aquarelle, et une once de poésie, on obtient un petit dessin résumant bien mon état d'esprit du moment : un peu de légereté dans ce monde de brutes...

13 septembre 2007

• Carglass répare, carglass remplace

Dès que je prends la voiture pour me rendre à un rendez-vous clientèle, j'écoute la radio. A chaque coupure pub, il y a celle qui m'agace particulièrement de Carglass. "...Et ce client là, il roule sur un dos d'âne et là, Crac ! Alors que si on injecte une pièce de deux euros en résine..?!? Parce que il y a des millions de pare-brises qui cassent "(oh, les rédacteurs de pubs, là, des millions de pare-brise, je ris)
Et Crac, l'auditeur change de station ! Alors qu'il aurait fallu que Europe 1 ne passe plus jamais, mais alors définitivement, genre, ça n'a jamais existé pas cette Grmbhm&@ de pub et crac, je ne changeais pas de station ! Doit y avoir des millions d'auditeurs, qui Crac, changent de station dès que Carglass diffuse son intox sa pub.
En plus elle dure longtemps cette pub, genre "je raconte ma vie", et Crac, on zappe.
L'autre jour, je suis passé devant un Carglass, et bien, Crac, je ne me suis pas arrété.
Moralité : Zavaient raison, vraiment pas d'impact !

10 septembre 2007

• Faudrait savoir

Vue à Londres cet été, cette affiche "paradoxale" pour un français...

9 septembre 2007

• Bienvenue en absurdie

Ce samedi matin -hier donc-rendez-vous à 9h30 à l'école de musique pour les inscriptions. Il fait beau, on arrive à l'heure, une queue déjà non négligeable serpente devant la grille de ce cloitre des Capucins du 17e. On pense poirauter là environ un bon moment une demie-heure et passer à autre chose, ce qui est normal, un samedi matin, donc.
Après la première heure d'attente, nous avons parcouru environ 6 mètres. Ma fille appelle une de ses copines, supposée être en tête, (mais la queue serpente, rappelez-vous, donc on ne voit pas sa copine). Et elle n'est toujours pas passée, pourtant elle est située devant un guichet administratif apparement assez lent seulement en 3e position.
Après la seconde heure d'attente, certaines personnes se rendent compte que les 4 mètres encore parcourus ne leur permettront pas d'être sortis sous peu et donc, de récupérer à temps leurs ouailles devant l'école primaire, non loin. La tension monte, des saletés de gamins en bas age petites têtes blondes continuent commencent à faire des conneries, monter partout, se coincer les doigts dans les portes, et donc commencent à crier comme des veaux verser quelques larmes, ce qui énerve encore plus les adultes, restés en station debout tout ce temps. Arrivés enfin à notre tour (si, si, ça avance un peu quand même), la secrétaire regarde le dossier complet et nous indique qu'il faut maintenant passer au bureau suivant, celui des inscriptions (ici, il s'agissait sic "d'éviter que ça bouchonne" ).
Nous attaquons donc une nouvelle queue, plus compacte celle-ci, avec des signaux de désespoir dans les yeux des parents désapointés. De temps en temps, un employé qui passe par là, pour s'occuper affecté au feutre qui barre les places libres sur le grand tableau, passe dans les couloirs et se moque un peu de nous. Certains pensent composer le numéro de la police, d'autres se demandent si l'extincteur, là, se détacherait facilement du mur pour finir sa course dans les dents... On sent un agacement des nerfs, une envie de se défouler. Heureusement, pour tuer le temps, les zouilleurs s'y mettent, et toutes sortes de prétextes pour doubler sont formulés, nous rappelant que l'humain est inventif. D'autres, comme moi, recyclent les beaux catalogues en présentoirs pour les transformer en shadocs et autres origamis.
Troisième heure, nous sommes passés par le guichet 2, qui cachait en fait deux autres employés (une pour la saisie en direct des dossiers - c'est bien, on a le temps de compter le nombre de mots-minutes, une autre pour encaisser le chèque à l'ordre du Trésor-Public).
Midi trente-six, nous sortons de cet enfer, qui rappelle furieusement le film "Brazil". Voilà. Un petit voyage en absurdie, où pour inscrire un enfant à des cours de musique, il faut consacrer 3 heures 10 de son temps, debout, sans cafay, dans le bruit, face à des employés à qui on offrira évidemment "l'Organisation pour les Nuls"... la médaille du travail.

7 septembre 2007

• Bon, un peu de peinture pour changer

On attrape 4 toiles faites il y a pas si longtemps, on crée une petite galerie aérienne sous Sketch-Up, et on crée une image map, pour zoomer individuellement les lavis. Ça donne ça.

Les zimages sont cliquables...

5 septembre 2007

• Dans la tete de Monsieur K

Je me suis toujours demandé ce que pouvaient penser des gens que je regarde parfois à la terrasse d'un café en vacances, ou croisés dans la rue en fonction de leurs looks. Ce personnage, Monsieur K, un peu inquiétant, sort d'un de mes rêves récemment. [Nota : Rêve, une de mes sources naturelles et inépuisables d'inspiration.]

• Pouf

4 septembre 2007

• Interrogation


A quoi sert un blog ? Entre autres, à se demander à quoi sert un blog.
Pour changer un peu, un pti dessin frais et coloré (une bloggueuse ?, une internaute ?) pour cette nouvelle rentrée.
Dans les prochains posts, quelques tronches, inspirées du souvenir de personnages rencontrés cet été dans la ruralité, la vraie. Pas de moqueries, un simple exercice graphique, histoire de réaffuter les crayons, de gratter du Canson, de jouer avec Freehand.

• Simplicité, sans voix

Pris hier soir, au crépuscule ce ciel incroyable, très graphique. 10 minutes avant, il y a rien, et un peu plus tard, il n'y avait plus rien. (d'ailleurs, il faisait un froid de canard en prenant cette photo, heureusement, il ya une position anti-tremblement, c'est prévu pour les normands...)
J'ai souvent le nez au ciel et à chaque fois, je ne regrette pas mon lumix on the pocket...

2 septembre 2007

• Enfin des avions décapotables

"Mesdames et Messieurs, veuillez rester assis pendant le décollage. Les parachutes sont situés à l'arrière de l'appareil et notre crème solaire est à votre disposition auprès de nos hotesses...Il est bien sûr interdit d'attraper des oiseaux en vol, de jeter vos cigarettes et de se pencher sur les côtés.

Notre vitesse de croisière ne devrait pas dépasser 2000km/h, mais pour des raisons évidentes d'oxygène, notre altitude ne dépassera pas les 300 pieds. Exceptionnellement, la cabine ne sera pas dépressurisée. Nous vous conseillons de ne pas aller au WC pendant le vol, cette pièce étant également décapotable. Nous vous souhaitons un bon vol...."