28 juillet 2009

• Les nomades de Stills [5]


[...] J'ai laissé la Noïlande en orbite géostationnaire, ainsi que mon canot de sauvetage (Je trouverai un glisseur DHL plus tard). Ma réserve de lyophys précieusement rangée dans le minibus, j'entreprends de me poser sur NewNevada avant la nuit. Opération délicate, d'autant plus que les nomades de Stills n'aiment pas les invités surprise arrivant trop tard.
Pendant la descente, Comète grésille, l'activité solaire particulière de NewNevada crée des perturbations et des aurores boréales. Traverser l'atmosphère de méthane, chargée en particules magnétiques est toujours une expérience peu agréable.
Le désert de Stills était exactement dans l'axe du Vortex que j'avais emprunté. Passer par Stills, c'était une épreuve de plus dans ce périple. La coutume voulait que si les nomades trouvaient un voyageur vortexosé dans le désert, le voyageur devait adopter l'un des nomades, et offrir un présent à la tribu si possible en or fin. Je n'avais pas une once d'or sur moi, et le comité d'accueil observait déjà ma descente dans l'atmosphère. Finir mon voyage tumultueux avec un passager tapant l'incruste me plaisait qu'à moitié, coutume ou pas. Et l'idée de me faire dépouiller non plus, d'ailleurs.
[...] to be continued
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25 juillet 2009

• Noïlande de Vibure [4]


[...] Après avoir dérivé presque une semaine dans l'espace, et n'avoir croisé ni glisseur DHL, ni âme qui vive, j'ai fini par échouer sur une Noïlande parfaitement déserte. Un ancien fragment de la planète Vibure, une petite planète très pacifique et très peu peuplée. Lorsque les terriens découvraient l'Amérique, au même moment, Vibure disparaissait des cartes, probablement percutée par un météore et dispersait des milliers de Noïlandes dans l'espace. Ces fragments, témoins des arts et de la culture de Vibure, ont malgré tout une nano-atmosphère respirable, ce qui me donne un peu de répit. En attendant mieux, je peux admirer les magnifiques couleurs de la constellation de la Salamandre, dangereuses car hypnotiques. Heureusement, je dérive à 2 parsecs de ce lieu glacé.
Autrement, Comète a rétabli le réseau, je vais pouvoir communiquer avec Terra, et mon calculateur, un temps en panne, m'a indiqué la prochaine sortie. Aucun choix, la prochaine sortie, c'est le désert de Stills, sur NewNevada, la planète des nomades. Gros détour mais je m'en sors pas si mal...
[...] to be continued
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23 juillet 2009

• Pas de métal à la dérive dans l'espace [3]


[...] La douane de Futu n'aura pas le temps de me refouler à la frontière, mon minibus s'est désolidarisé du cruiser. Je suis mal. En plus, le réglement est formel, je dois suivre le mouvement et récupérer mon Volkswagen. "Pas de métal à la dérive dans l'espace". Il y a trop d'accident. D'ailleurs, ça a fait la fortune de CarGlass-Space il y a une dizaine d'années. Réparation de tous les hublots fissurés de l'Univers avec leur résine-ferronite à la con. "CarGlass-Space répare, CarGlass-Space remplace". Tssss.
Me voilà à la dérive dans l'espace, à 1 année-lumière du prochain motel galactique.
Réserve d'oxygène vide, heureusement, dans mon canot, les vipers m'ont donné 2 mois d'oxygène et de lyophys, c'est la procédure. Le billet par contre n'est pas remboursé. et je dois renvoyer le canot par porteur à mes frais dans les 6 mois terrestres. Dès que je croise un glisseur DHL, j'en profiterai.
Me voilà bien. Mon rendez-vous sur Futu est plus que compromis, ça veut dire, pas de taf et pas mal de temps pour revenir sur Futu ou ailleurs. Et comme tout va bien, j'ai plus de forfait. Comète me réactivera les crédits dès le 30, et on est le 23... C'est moche.
[...] to be continued
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21 juillet 2009

• En direction de Futuranterieuropolis [2]


[...] J'ai pu attraper le skyferry comme prévu, et rendre quelques heures plus tard à Artircularbirufaliguru, mon voisin, sa soucoupe. Je l'ai vraiment remercié, c'était génial.
En ce moment, je file à une vitesse indécente à travers l'espace vers Futurantérieuropolis, la cité où on a découvert et mis en boite la quatrième dimension, expliquaient encore et encore les flyers holographiés à des trillions d'exemplaires et distribués partout, même dans les claques les plus glauques (ndr : une vraie ruine de communiquer dans tout l'univers). Je file vers cette cité chercher un peu de taf et pourquoi pas risquer quelques rencontres. Sur Futurantérieuropolis et sa quatrième dim', le boulot peut se finir avant d'avoir été commencé : les joies des glissements temporels. D'ailleurs ces paradoxes, beaucoup d'agences de pub en ont profité en s'installant là-bas au début du 21è, d'où l'expression dans le jargon des pubarts "c'est pour hier". Et ben, là-bas, c'est possible.
J'ai pris le Cruiser hebdo, celui qui se fiche des trous noirs. Le minibus, mal arimé à une suceuse de navette, car pas aux normes Din, risque de se désacoupler à tout moment. Je suis un peu inquiet.
J'espère que la Douane de Futu ne fera pas trop d'histoire pour le minibus, il est pas passé aux mines et son contrôle technique est dépassé. Je me souviens plus si les douaniers s'intéressent de près aux véhicules terrestres.
[...] to be continued
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18 juillet 2009

• Un tour sur Delta Century [1]

Cliquer pour entendre rouler le minivanCliquer pour entendre partir la soucoupe de mon voisin Artircularbirufaliguru


Survoler certains objets pour entendre le son en cliquant

[...] L'autre jour, j'avais emprunté la soucoupe ionique de Artircularbirufaliguru, mon voisin. On a pas eu trop de mal à la charger sur le minivan que j'ai trouvé il y a pas très longtemps sur le site milkynet Pricerespublica. "On trouve tout sur PriceRespublica", pour une fois, la réclame s'avérait juste. Un minivan authentique, qui marchait encore à pétrole, du pétrole de Terra bien sûr, pas cette saloperie sortie des profondeurs de Foneta. Sur le skyferry régulier, et pour un demi millier de crédits, nouveau moteur mecahionique. Une pure merveille. Maintenant, mon minivan ronronne et peut rouler des milliers d'heures sans changer le polith.
Ce week-end sur Delta Century, cet apparté m'a fait le plus grand bien. Admirer le coucher de soleil sur Delta, ça vaut déjà le déplacement, mais en plus, faire un tour en soucoupe, tranquillos, en coolcruisin' et avec un peu de musique de Stella Vanderluv... c'était comme des vraies vacances...
Mais tout a une fin, je dois attraper tout à l'heure le skyferry régulier, celui de 47h62. Si je le rate, je devrais aller au refuge et ça, pour l'avoir pratiqué une fois, je préfère pas.
[...] [to be continued]
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17 juillet 2009

• Le nez en l'air



Les nuances étaient plus subtiles que tous les nuanciers réunis. (voir post précédent)
Pas de dégâts autres que cette même fascination des élements en mouvement et leur puissance.
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16 juillet 2009

• Pantone 292 (431 en soirée)


Sinon, en jetant un coup d'oeil sur mon nuancier Pantone, je me suis rendu compte que le ciel vers 19h, et vers l'ouest, en Juillet, autour du 16, c'est un Pantone 292.
Composition du ciel Pantone 292 :
• Azote (Pantone Transp white 78%)
• Oxygène (Pantone Process blue & Reflex blue 21%)
• Autres gaz (que nous appelerons ici Papier du nuancier Pantone 1%)
A la radio, ils annonçaient des orages pour ce soir...
Je crains un ciel 431. Pour de vrai.
(Composition du 431 : Black / Blanc /Reflex Blue..., autant dire que c'est sombre comme gris)
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14 juillet 2009

• Attrape Lune


Les avions tournent autour de la base 105. En prévision du défilé du 14 juillet. Ma ville, pourtant à 100km des Champs Elysées, n'est qu'à 6 ou 7 minutes en avion de chasse. Ça bourdonne, ça déchire le ciel. Ça passe au raz des toits des maisons, en groupe, parfaitement rangés.
Ni une ni deux, je range la Lune. On sait jamais.
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13 juillet 2009

• Et ça, c'est où ?


J'aime bien les lieux connotés mais dont on ne sait rien.
Par exemple, cette photo. Je serais curieux de savoir si quelqu'un pourrait trouver où elle a été prise ? Et quand ?
Une photo que j'ai faite quelque part sur Terre, mais pas forcément très éloigné de l'eau (mais quelle eau ? Océan, mer, rivière, lac ?).
Alors ?Alors ? On sèche ?
Bonne recherche pour les ceusses qui sont un peu des joueurs et qui en ont marre des sudoku.
Celui qui trouve (et ce sera le petit concours perso de l'été), gagne un dessin. Original le dessin of course.
Où (il me faut le pays et la ville), et Quand (l'année).
Valà, valà.
Dans les prochains billets d'été, du dessin justement, parce que ça fait hyper longtemps que j'ai pas déposé un truc fait à l'aquarelle, au lavis, ou à l'encre de Chine ici. Ou style BD, comme au début de ce blog. Comme quoi.
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12 juillet 2009

• Imperial House


J'adore la photo instantanée. Se trouver pile au moment où il faut. Ou le contraire. Faire l'image pile où on se trouve. Question de point de vue. Je m'arrête au feu. Fenêtre ouverte, un air d'Air dans l'air. Nonchalance et ambiance vacances à Paname. Stoppé dans l'élan devant l'Imperial House. Une maison avec tout le confort, y compris sur le trottoir me dis-je. Appareil photo souvent armé sur les genoux quand je traverse la capitale, clic, dans la boite. Plus prudent, pour attraper au vol des instants qui me plaisent bien. Question de regard.
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10 juillet 2009

• Passage du Pont aux Biches


Balade dans Paris. Le 3ème arrondissement. Entre la rue de Nazareth et celle du Meslay, un passage. Le Pont aux biches. Et dans ce passage entre deux quartiers, deux affiches conceptuelles au mur, la première en caractères 500 Helvetica ultra light "J'aurais préféré un mur blanc plutôt que cette affiche de merde". En face, un grand buste féminin sur la deuxième, habillé en Gautier, et collé sur le pilier à la manière de Ernest Pignon Ernest. Tout est là.

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9 juillet 2009

• Dans les nuages


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• Vertigo


Ça faisait longtemps que j'avais pas eu le vertige.
Au 5ème étage de cet immeuble un peu vétuste, refait partiellement. Vue sur les toits de Paris, rue étroite et fenêtre avec un garde au corps de lilliputien. Le vide attire de plus en plus.
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6 juillet 2009

• Flux RSS (et reflux)


Des flux RSS observés un peu partout, sur des objets bientôt dénués de sens :

• La cabine téléphonique : objet en voie de disparition, beaucoup moins pratique à déplacer qu'un mobile
• Le distributeur de billets : objet en voie de disparition, qui a de l'argent aujourd'hui et surtout, qui imaginerait que ça pourrait sortir d'une machine en fer ? (cf Monsieur lecourt)
• L'appel S.O.S. : mais qui roule de nos jours, à fortiori, qui tombe en panne du coup ? De plus, le prix de l'essence s'envole et pour nous dissuader d'acheter une voiture, on change les régles de tolérances de radars (parce qu'on s'est rendu compte qu'il y avait beaucoup plus de clients flashables à 91 au lieu de 90, contre 95 au lieu de 90, question "marketing pur" étudiée dans les grandes écoles de commerce). (Sur la photo, un inconscient qui a pris sa voiture pour se déplacer sur Terre, quel luxe)
• La borne à incendie : objet fonctionnant avec le produit bientôt le plus convoité sur notre planète : l'eau potable
• La boite à lettre de la Poste : mais qui va envoyer encore son courrier physiquement ? Les mails, c'est bien aussi.
• Le bouton pour traverser : mais on se rend vite compte que le trottoir d'en face a un gros inconvénient, il n'est pas du bon côté. Du coup, un jour ou l'autre, on retraverse. Note du rédacteur : "Traverser pour appuyer" aurait été intéressant aussi, car en appuyant, du coup, on a traversé, ce qui était le but de toute façon.


C'est bien Karkwa hein ? Perso, j'aime bien.

Sinon, le flux RSS sur ces d'objets, c'est pratique quand on a Netvibes. Par exemple, on sait à tout moment que quelqu'un passe un coup de fil depuis cette borne à incendie, que quelqu'un prend des risques à traverser pour lancer un SOS, ou qu'un courrier vient de partir pour faire une demande de billets de banque.

Enfin (ce sera le reflux du titre), le petit jeu des mots-clés demandés sur Google depuis 3 jours sur ce blog, compilés en cadavres exquis, et qui donnent :

"Qui est Hysao Takagi ? Bonne question, autant demander pourquoi on voit un ovni devant les twin towers. Hier, sur Oléron, un accident d'avion BEA. Je me disais que mon Nokia sait tout de moi, mais je ne savais pas qu'il était tombé sur une vieille palissade en bois. Un peu plus tard, je cherchais un forum avec tous les prénoms japonais. Je suis tombé sur un cybercafé 5 étoiles. Il y avait tous les fonds d'écran d'ordi. Dans un carton à dessins : des dessins au pastel. Mais aussi paris noir et blanc, arche de la défense. Il y avait de tout : un frigo peint, des photos des roadrunners, ou de Baton Rouge, des photos prises d'un ulm... et même des outils silex d'Ebay.
Un type m'accoste : "les salamandres mangent quoi ?". Je ne pensais qu'à tester les transfos des enseignes néons. Voilà ce qui me traversait l'esprit. Je regardais une pelleteuse, comme on regarde des bouts de verre sur la plage. Dans un cahier des charge logo ville, un moustique ! Humour. Les traversées Lamadeo, c'est bien plus qu'une exposition photos rock paris dominique, à vrai dire. Je suis reparti, en metro aérien quai de la gare paris, voir Camille. Begging You

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• Willy Max dans la rue


Toujours étonnant de voir de la danse contemporaine dans la rue. Une petite place près du Green Café, qui se prête à l'exercice difficile de danser sur une scène aux contours flous. J'ai bien aimé.


Sinon, parmi les derniers achats musicaux, le très récent Moby, qui tourne en boucle déjà sur le lecteur. Un extrait ?
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4 juillet 2009

• Les fantômes du rock


Une photo au Lomo de la toute fin du Festival Le Rock dans tous ses états 2009. Les concerts sont encore en train de faire danser les technophiles sur la scène B, on entend déjà les tuuut-tuuut-tuuut des tracteurs qui reculent pour ajuster le démontage de la scène A et la papamobile. Le fantôme que l'on voit sur le cliché, c'est un gars de la sécu. Zélés cette année les gens de la sécu. Difficile de se détendre en prenant deux ou trois clichés sans être embétés (y compris ceux qui ont des accréditations).
Morceau choisi :
"Hé, qu'est-ce que vous faites là ? Vous m'avez pris en photo ?"
"Vous avez vu un flash ?" (pas de flash. jamais au flash mes photos...)
"Non, j'ai entendu le clic
"Non, je vous ai pas pris en photo, de toute façon, il fait bien noir là (il est 2 heures du matin, 'tain, 30000 watts dans ses oreilles sur deux jours et je tombe sur le seul qui n'a pas d'accouphènes)
"Hahaha, et bien on va vérifier de suite, faites voir la photo"
"Si vous voulez, mais il va falloir attendre quelques jours"
"Pourquoi"
"Parce que c'est un Lomo, un vieil appareil argentique. C'est une pellicule dedans si vous voulez, vous voyez il n'y a pas d'écran au dos."
"Un quoi, ah, c'est un jouet quoi !"
"C'est ça. C'est un jouet, il ne photographie que des fantômes, et quand on rate, on gâche de la pellicule"
"Bon, faut vous pousser on démonte là, on va fermer la zone".
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3 juillet 2009

• N°4279

Ah, c'est mon tour. Tain, à force d'attendre, vla t'y pas que je titube un peu.
Alors, pour le casting des vaches, qu'est-ce que je dois faire ?"
"Rien, un beau sourire, l'oeil le plus aguicheur, ça ira. Voilà, c'est dans la boite. On vous appelera..."

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1 juillet 2009

• I love my Lomo LCA made in USSR

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• Dias



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• Champs des possibles

#lin
#torticoli
#fasciné
#réduite
Cette semaine, j'ai visité un producteur artisanal. J'ai goûté ses produits. Superbes. Et puis, en repartant, une magnifique lumière baignait les champs avoisinants : blé, lin, et d'autres marques encore. Ca sentait bon.
Je suis resté au bord du chemin, craqué par le soleil et ruisselant par endroit. Fasciné un bon quart d'heure, à regarder les petites plantes bouger à peine avec le vent.
#vent

Je suis reparti, à vitesse réduite, un torticoli naissant. Mélange d'images superposées pendant la translation horizontale. Des couleurs qui valsent, des traits, des points, une brise.
#translation
#couleurs
#brise
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