28 mai 2008

• Graffiti


Quand je rentre dans un lieu ancien, une église ou une cathédrale, après avoir jauger de la chute de température, de l'ampleur du volume et de la beauté de l'édifice, pris conscience que ce sont des hommes du passé qui l'ont construit, avec des outils très peu sophistiqués, des matériaux qui ne laissent pas travailler facilement, immanquablement, je vais ensuite à la pêche aux graffitis. Pas les tags faits à la bombe, les graffitis creusés dans la pierre, puis patinés et encrassés par le temps. Pendant que certains formulent leurs prières, que d'autres se recueillent en silence, je caresse la pierre des pilliers, et comme un homme qui chercherait une signification à l'histoire, du bout des doigts qui "dé-braillent", je redessine les pleins et déliés concaves. Et comme souvent, j'ai mon apn dans ma poche, celà fini par un clic avec un peu d'écho, l'objectif à 5 cm de l'oeuvre inpie. Je ressors ainsi satisfait de mon forfait, avoir pu observer le détail sans importance, un nom, quelques lettres, un amour, une date, comme un tatouage qui traversera en même temps que cet immense bâteau, le temps.
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3 commentaires:

Personne a dit…

tu ferais sûrement de magnifiques découvertes sur les murs de Rouen que de vieilles bâtisses et c'est la ville au 100 clochers... que de pierres...
merci pour ce voyage dans un passé si présent.
Amicalement
leila

Anonyme a dit…

égoïstement je me demande si un amoureux à écrit un jour mon nom sur une veille pierre ... mais ma foi ! ça arrivera bien un jour mais pas par un amoureux et pas sur une veille pierre ... mais hélas trop tard ! ah vie cruelle ! bon ben des bisous

Anonyme a dit…

Icone > Je connais très très bien Rouen, il faudra que j'explore les lieux anciens...

Lénia > et dans l'écorce d'un arbre. Je sais, je sais, pas un sapin, ça sent trop le sapin...