22 mai 2009

• Esthétique argentique




Ça faisait longtemps que j'avais pas poussé la porte d'un photographe, afin de développer des pellicules 24x36. Il faut le savoir, les diapositives ne sont plus développées quasiment nullepart. Pour les tirages papier, moins de problèmes, bien que les tarifs soient devenus vraiment prohibitifs.

Utiliser les vieux boitiers argentiques, voire d'autres machines, est presque devenu une petite aventure, à l'ère du tout-numérique et de l'instantanéité. Comparer l'argentique au numérique, c'est un peu comparer les vieux vinyls au mp3 : je ne pourrais plus me passer du numérique, mais en même temps, jouer le vintage en continuant une petite production argentique est amusante.

Le polaroid a disparu il y a peu, les pellicules n'étant plus produites. Dommage, c'était un procédé génial, bourré de défauts, avec une qualité chromatique désastreuse, donc, interessante pour qui aime les choses pas forcément propres .
Dans le genre, ne reste plus que des fous furieux ukrainiens, qui ont repris la production il y a quelques années de vieux appareils russes, générant des images totalement vignetées, aux couleurs surréalistes. Le mouvement compte des millions d'adeptes dans le monde. J'avoue, produire des images sales, à la chromie étrange et aux cadrages improbables est une activité tout a fait réjouissante.
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1 commentaires:

LANIA a dit…

Anecdote : 1969 : nous recevions un jeune marin russe, pour Noël. Nous avions un Polaroïd. Jamais je n'oublierai son visage quand il a vu arriver pour de vrai la première photo. Trop fort... Et ils ont repris le système ? Je n'en suis pas étonnée. Au revoir